Sunday, 10 August 2014

La langue napolitaine

Aujourd’hui je suis très heureuse parque j’ai découvert que je sais parler une nouvelle langue : le napolitain.  Je sais ce que  vous pensez en ce moment. « Est que Maria est devenue folle ? Nous savions déjà que tu savais parler ce dialecte. » Mais est ici que vous vous trompez. Quand on parle du napolitain aujourd’hui on doit parler de une langue et non plus de d’un dialecte. En effet cet an le dialecte napolitain a été finalement reconnu comme la deuxième langue de la péninsule italienne par l’UNESCO. Mais pourquoi le napolitain a reçu cette reconnaissance ?
Avant tout le napolitain est parlé dans beaucoup de régions italiennes (les régions proches de la Campanie : Molise, nord de la Calabre, nord des Pouilles, Basilicate) et, à la différence des autres dialectes italiens, il a aussi une histoire littéraire, cinématographique et musicale très importante. Est-ce que vous connaissez ces personnes : Totò, Edoardo De Filippo, Sofia Loren, Enrico Caruso ? Ils sont des personnes illustres de la culture napolitaine. Est-ce que vous connaissez la chanson « O Sole Mio » ? Elle est une  chanson très célèbre chantée en napolitain.
« Mais pourquoi tu a choisi de parler du napolitain sur ton blog sur la langue et la culture française? Où la connexion? Je vais vous expliquer.
« Le napolitain, comme l'italien est une langue dérivée du latin. (..) Le napolitain a subi dans son histoire, comme tant d'autres langues, l'influence et le prêt des idiomes des différents peuples qui ont habité ou dominé la Campanie et l'Italie du centre-sud, les colonnes grecques, les marchants byzantins à l'époque du Duché de Naples jusqu'au IX siècle, et plus récemment, les arabes, les normands, les français, les espagnols et aussi les américains durant la 2ème guerre mondiale et l'occupation de Naples, ont contribué avec quelques mots. Sûrement l'espagnol et surtout le français ont laissé des traces très profondes dans la langue et la culture napolitaine. » 
Donc.. Avez- vous lu? « Le français a laissé des traces profondes dans la langue napolitaine.
J’ai cherché des informations sur cet aspect et finalement j’ai trouvé un article avec une liste de mots napolitains qui avaient une origine française. 

- abbigliè. - accevì - accia.- acchinèa - accunto - adacciare - adastà - affrappà - agguàieto - alcunamente - alè- allaggio - allàio - alloghiero - allum(m)are- alò - ambigù - ammarrà(re) - ammuccià - ampressa - andriè -antramè - anviloppa  - arénga - argianna - arrangià - assambrà - assisa - attaccaglia - vagliva - vaiasso - vaio - vaietta - barésce - barolé - basciulì - bascùglia - battimano - bavulè - berbéssa - veveraggio - ville valle / ville ville - bisciù - bisciuttarìa - bisciuttiérë - blusa - vocciero - bombò - bonora - brilocco  - briòscia - bordacchè - bròscia - brottone - buà - buatta - buchè - bùccolo - buffè - bùggia - bumbèscia - bunètto - burdellésa - burderò - burlòtto - burò - buscìa -buttéglia  - buttino - butto- cafè sciantà- cairiello-cambràia- capodopera-cappotta- caraviéllo -carminio-carnaggio-carsella-cefròne- carsella-cemmènera-cèra-chètta-chiàjeto-chilò-ciammuòrio-ciaràvolo-coccagnia-cocòtta-commò-confalòne-cótra-cricco-crucché-cuccarda-curzètto-dammaggio-desàsio-desloggià-etagéra-faz(z)ione-filòscio-fricassè-friscià-gajola-gallètta-gara-gattò–giacchètta- gioja-guarzòne-jostra-lacchè-lamma-lampa-lìppolo-lettièra-lumèra-madamosèlla-marpióne-marvaso-mastrèssa-‘mpallà-‘mborgià-milòrdo-‘mpiccà-‘mpiglià-‘nciarmà-‘ntramèsa-paràggio-paraviso-paréglia-perciare-pilùscia-pisciazza-prevasa-samenta-sarvietto-sceniglia-scerià-sciantosa-scigniò-sciù-sgarrà-spìngula-travagliuso-tuppo-zenzole
C’est seulement un petit résumé.  Il y a beaucoup d’autres. (http://www.openstarts.units.it/dspace/bitstream/10077/5148/1/Francesismi_dialetto_napoletano.pdf) . Mais est-ce que  vous reconnaissez le mot français d’origine?

D’aujourd’hui je peux dire que je parlais français avant de commencer le cours !





La Haine






Lundi dernier nous avons vu un film très intéressant qui s’intitule « La Haine ». J’ai aimé ce film parce que il nous a donné une image plus réelle de la vie dans une banlieue française. Grâce à  notre professeur de français nous avons appris que la banlieue est le territoire qui entoure une ville-centre. Habituellement la banlieue est une zone difficile à gérer parce que elle est habitée surtout par immigrés et par personnes qui conduisent une vie en dehors de la légalité. Il y a beaucoup de prostitution, de drogue et le personnes qui y vivent ne vont pas à l’école et pour ça ils connaissent seulement la culture de la rue. Ils sont habitué à la violence, à la répression et à la haine. Evidemment, dans le film, le réalisateur a cherché de nous montrer l’autre visage de la vie dans la banlieue. En effet il nous montre que la banlieue n’est pas seulement un lieu dangereux où règne l’ illégalité  mais est une petite communauté où les personnes se connaissent et cherchent de s’aider. Le film nous donne aussi une vision assez critique du rôle que la police joue dans les équilibres de la banlieue. En effet tout le film se déroule au lendemain d'une nuit d'émeutes opposant la jeunesse et la police dans la cité des Muguets à Chanteloup-les-Vignes. Ces émeutes sont consécutives à la bavure d’un inspecteur du commissariat qui avait sérieusement blessé Abdel Aziz Shokair, un jeune résident de la cité, lors d'une garde à vue. Abdel est un ami des trois protagonistes du film : Vinz, Saïd et Hubert. Vinz a promis que au cas où Abdel doit mourir, il tuerait un flic (un policier). Par hasard, Vinz trouve un pistolet de la police et avec cet arme il voudrait se venger de Abdel. Mais à la fin du film il est tué par un policier. Encore une fois les personnes qui sont considérées par tout le monde des délinquants sont tués par cette personnes qui devraient représenter la loi. Encore une fois la loi du plus fort est celle-là qui gagne.
Cette histoire m’a fait rappeler de aucunes épisodes de violence qui sont été commis par des policiers en Italie. Je vous rapporte les mots d’ un article très intéressant que je viens de lire (http://www.amnesty.org/fr/region/italy/report-2012) :
Cette année encore, des cas de mauvais traitements imputables à des responsables de l’application des lois ont été signalés. Aucun mécanisme efficace n’a été mis en place pour empêcher les brutalités policières. Les autorités n’ont pas non plus pris de mesures concrètes pour que des enquêtes en bonne et due forme soient ouvertes sur toutes les affaires de violations des droits humains mettant en cause des agents de la force publique et, le cas échéant, pour que des poursuites soient engagées. Elles n’ont pas ratifié le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture [ONU], ni mis en place au niveau national de mécanisme indépendant de prévention de la torture et des autres mauvais traitements. L’Italie n’avait toujours pas par ailleurs inscrit la torture en tant qu’infraction spécifique dans son Code pénal.
Procès du G8 à Gênes
La Cour de cassation n’avait pas encore statué sur les appels interjetés contre les jugements de deuxième instance prononcés par la cour d’appel de Gênes dans les procès de responsables de l’application des lois, de membres du personnel médical et d’employés de l’administration pénitentiaire pour les mauvais traitements infligés à des manifestants au cours du sommet du G8 à Gênes en 2001.
  • En mars, la Cour européenne des droits de l’homme a estimé qu’il n’y avait pas eu violation du droit à la vie dans le cadre de la mort, le 20 juillet 2001, dans une rue de Gênes, du manifestant Carlo Giuliani. En mai 2003, à l’issue de l’enquête ouverte sur ce coup de feu meurtrier d’un agent de la force publique, la juge chargée de l’instruction avait conclu que le fonctionnaire avait agi en état de légitime défense et ne devait pas être poursuivi.
Morts en détention
  • En juin, la cour d’appel de Bologne a confirmé la condamnation en première instance de quatre policiers pour l’homicide illégal de Federico Aldrovandi, âgé de 18 ans. En vertu d’une loi sur les grâces, la condamnation initiale de trois ans et six mois d’emprisonnement a été commuée en une peine de six mois seulement. Federico Aldrovandi est mort en 2005 après avoir été interpellé à Ferrare par quatre policiers. Des recours ont été formés devant la Cour de cassation. En mai, l’un des trois agents de police condamnés en 2010 à des peines respectives de huit, 10 et 12 mois de prison pour avoir cherché à nuire au bon déroulement de l’enquête, s’est par ailleurs vu infliger une peine de trois mois d’emprisonnement supplémentaires avec sursis. En janvier, un quatrième policier a été acquitté des accusations de manipulation des enquêtes.
  • Dans l’affaire de la mort d’Aldo Bianzino, le procès engagé contre un surveillant de prison pour non-assistance à personne en danger et d’autres infractions pénales s’est ouvert en mars. Aldo Bianzino est décédé en 2007 à la prison de Pérouse, deux jours après son arrestation. L’information judiciaire ouverte contre X pour meurtre avait été close en 2009.
  • Le procès ouvert dans le cadre de la mort de Stefano Cucchi était toujours en cours. Six médecins, trois infirmiers et trois agents de l’administration pénitentiaire étaient accusés de différentes infractions pénales, dont abus de pouvoir et forfaiture, coups et blessures et non-assistance à personne en danger. En janvier, un haut responsable de l’administration pénitentiaire a été condamné à deux ans d’emprisonnement pour falsification de documents officiels et forfaiture. Stefano Cucchi est mort en octobre 2009 dans l’antenne pénitentiaire d’un hôpital romain, quelques jours après son arrestation.
  • Une enquête était toujours en cours sur les mauvais traitements qui auraient été infligés à Giuseppe Uva alors qu’il était aux mains de la police, quelques heures avant son décès. Cet homme est mort en juin 2008 dans un hôpital de Varèse. Le procès engagé contre un médecin pour homicide involontaire – la mort serait intervenue en raison de soins médicaux contre-indiqués – se poursuivait. Le corps de Giuseppe Uva a été exhumé en décembre pour être soumis à une nouvelle expertise médicolégale.
Je me demande où est la justice ? Pourquoi les personées que devraient faire respecter la loi deviennent des bourreaux ? Comment on peut faire respecter ses droits ? On doit avoir peur de la même justice ou de qui devrait faire la respecter? Est que la justice est toujours juste ?

Je vous laisse à vos réflexions. 

Saturday, 9 August 2014

Le système scolaire en France et en Italie.

Aujourd’hui je vais vous parler des différences et similitudes entre le système scolaire français et italien. J’ai fait beaucoup de recherches et j’ai remarqué que les deux systèmes sont assez similaires. Ce dépende du fait que l’Italie comme la France a signé des traités internationaux afin qu’il y ait en Europe des principes communes en ce qui concerne l’éducation et l’enseignement. Le premier aspect en commun entre les deux systèmes est que tous le deux se fondent sur le principe de « socle commune de connaissance et  de compétences ». Ça veut dire que dans les écoles italiennes et françaises les professeurs essayent de donner à leurs étudiants une connaissance générale des choses afin qu’on ait une culture générale très forte. Autre principe que le deux pays partagent est l’idée de gratuité. En effet en France comme en Italie l’enseignement du primer degré et l‘ enseignement du second degré son dispensés gratuitement dans les établissements publics. Je suis complètement d’accord avec ce principe parce que je pense que tout le monde a le droit de recevoir une éducation bonne et publique. Je déteste tous le système  ou’ les personnes doivent payer pour recevoir ce service qui, selon moi,  devrait être absolument gratuit. Autre chose que j’ai remarqué est que en Italie comme en France le système éducatif est surtout géré par l’état. En effet toutes les décisions en matière d’éducation sont prises par l’état. Dans le deux pays c’est le ministère de l ‘éducation qui établisse les programmes d’enseignement. De plus, aussi la règlementation des examens se fait à l’échelle nationale. Evidemment, même si les deux pays ont beaucoup d’aspects en commun  ils divergent sur une caractéristique qui est très importante en France : le principe de laïcité. En effet le principe de laïcité est un élément fondateur du système éducatif français depuis la fin du XIXe siècle (dix-neuvième). Ce principe implique l’absence d’instruction religieuse dans les programmes et l’interdiction du prosélytisme. Nous avons étudié beaucoup pendant le cours comme la France a toujours essayé de conserver ce principe. En Italie la situation est un petit peu différent parce que le pays professe d’avoir un système scolaire laïque mais il permit d’avoir une heure d’éducation religieuse par semaine et la présence  du crucifix dans  la salle de cours. Je crois que ce dépende du fait que l’Italie est trop influencé par  l’église qui a un pouvoir très forte  dans les décisions politiques du pays. Je pense que la position de la France est plus correcte parce que les pays devraient toujours avoir une position fixe et nette sur les problématiques qui sont ainsi controversées. En plus de ce principe j’ai remarqué une autre différence dans la structure de l’organisation  de la scolarité. En effet, pendant qu’en France le système scolaire prévoit deux type d’enseignement, c'est-à-dire l’enseignement du premier degré et l’enseignement du second degré (école primaire et école secondaire), en Italie,  au contraire, on a trois degrés qui s’appellent : « scuola elementare »,  « scuola media » e « scuola superiore ».
Pour terminer je voudrais parler de la manière d’enseigner dans le deux pays. J’ai pu observer comment on enseigne en France grâce aux deux films que nous avons vu cette année qui s’intitulent : « Etre et avoir » et « Entre les murs ».  j’ai remarqué dans le film « Entre les murs » que le professeur enseigne le français de une façon très traditionnelle. En effet, il n’utilisait pas beaucoup la technologie mais essayait  d’expliquer les choses à ses élèves au tableau en utilisant seulement les livres.  En Italie aussi les professeurs adoptent une méthode très traditionelle. On utilise beaucoup les livres et une approche théorique.
Dans le film « Être et avoir » j’ai pu remarquer la présence d’un seul instituteur pour toutes les matières.  En Italie la situation est différente parce que seulement dans les derniers ans on a décidé d’avoir seulement trois maitres pour les enfants de l’école primaire (après la « Riforma Gelmini »). Mais avant on avais un instituteur pour chaque matière. Je suis plus d’accorde avec la présence de beaucoup d’instituteurs dans la classe parce que les élèves ont besoin de connaître plus qu’une méthode d’enseigner. En plus chaque instituteur a sa spécialisation et il peut avoir une connaissance qui n’est pas suffisante en aucunes matières.  Pour ça je crois que chaque professeur devrait enseigner la matière qui connaît mieux.

Pour résumer je pense que le deux pays one deux systèmes très valides, avec des éléments négatifs et positifs.          

Tuesday, 5 August 2014

Un petit peu de littérature

« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers. »

Aujourd’hui je voudrais vous parler d’un mouvement littéraire et artistique apparu en France vers 1866 qui s’appelle le symbolisme. Le symbolisme est né en réaction au naturalisme qui s’était affirmé en France à la fin du XIX siècle. Le naturalisme se basait sur les descriptions scientifiques et objectives des réalités humaines. Avec la science et la recherche le poète essayait de analyser la nature et la réalité autour. Au contraire,  pour les symbolistes, le monde ne se limitait à être une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il était un mystère à déchiffrer : sons, couleurs, visions participaient à une même intuition qui faisait du Poète une sorte de mage. Entre les poètes plus importants du mouvement symboliste exerçait un rôle primaire le poète maudit Charles Baudelaire.





La vie de Charles Boudelaire
Né à Paris en 1821 par le second mariage de Joseph-François, un fonctionnaire au Sénat, avec Caroline Dufay Archambault,  à l'âge de six ans il perd son père. Il souffre du remariage de celle-ci avec un homme sévère, pour qui il n'éprouve aucune affection. Il est interne d'abord au Collège, à Lyon et entre ensuite au Collège Louis-le-Grand à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il commence à fréquenter les milieux littéraires et mène une vie désordonnée. Il commence a  Parti pour les Indes, il s'arrête à l'île Maurice et ne poursuit pas son voyage. Il rapporte de son voyage un goût pour l'exotisme qui se reflétera dans beaucoup de ses poèmes. À son retour à Paris, grâce à la part de l'héritage paternel qu'il reçoit à sa majorité, il vit en véritable dandy. Il tombe amoureux d'une mulâtresse, Jeanne Duval et, malgré de nombreuses ruptures, cette liaison durera jusqu'à sa mort. Il doit bientôt faire face à des difficultés financières puisque sa famille impose des limites à ses dépenses. Tandis qu'il publie quelques poèmes, il s'occupe de critique d'art en écrivant ses Salons et il commence à traduire les ouvrages de l'Américain Edgar Allan Poe, dont il contribue à répandre la renommée en France. Grâce à une excellente maîtrise de la langue anglaise et surtout à sa sensibilité, Baudelaire traduit avec aisance les œuvres de Poe.  En juillet 1857, on édite « Les Fleurs du mal ». Le journal Le Figaro dénonce ce recueil, qu'il juge scandaleux, et en août le livre est condamné. Pour gagner sa vie, Baudelaire continue son travail de traducteur, tout en écrivant des poèmes. Entre-temps, il se lie avec Apolonie Sabatier. En 1861 paraît une nouvelle édition des Fleurs du mal, augmentée de 26 poèmes. Baudelaire voudrait se présenter à l'Académie Française mais ses amis tentent de l'en dissuader, afin de lui épargner une déception. Couvert de dettes, miné par la maladie, il meurt, après un séjour en Belgique, à 46 ans.

De ce poète j’ai aimé surtout une poésie que j’ai lu pendant mon cours universitaire qui s’intitule  « L’Albatros ». Cette poésie décrit parfaitement,  avec beaucoup de symboles, le rôle du poète dans la société et toutes les difficultés qu’il rencontre pour exprimer son opinion.  


"L'Albatros
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."

Le premier symbole qu’on encontre dans la poésie est l’albatros. En effet. L’oiseau, qui est le protagoniste de la composition poétique, est le symbole du poète. L’albatros est comparé à le « roi de l’azur » et au « prince des nuées », ça pour dire qu’il domine les ciels et les mers parce que il est l’unique être humain qui a la clé pour découvrir les secrets de l a nature. Le poète est aussi la unique personne qui peut comprendre les symboles qui la nature cache aux hommes. Le poète est comparé à l’albatros parce que cet oiseau est la métaphore de la liberté. En effet,  le poète symboliste ne suit pas les lois des hommes communes parce qu’ il est un étranger qui vive  en marge de la société. Cette idée du poète est surtout caractéristique des « poètes maudits » qui ne se considèrent pas partie de la société mais ils préfèrent vivre comme exclus. Opposé au poète on a les hommes, qui sont comparés aux  maris du bateau qui ont capturé l’albatros. Puisque ils ne comprennent pas le rôle du poète dans la société, ils se moquent de lui. En effet « l'un agace son bec avec un brûle-gueule » et « l’ autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ». L’homme ne pourra jamais comprendre  la fonctionne du poète dans la société et pour ça il sera toujours  « exilé sur le sol » parce que il est un esprit libre, qui n’a pas de lieus avec la société e les autres homme.