Sunday, 10 August 2014

La Haine






Lundi dernier nous avons vu un film très intéressant qui s’intitule « La Haine ». J’ai aimé ce film parce que il nous a donné une image plus réelle de la vie dans une banlieue française. Grâce à  notre professeur de français nous avons appris que la banlieue est le territoire qui entoure une ville-centre. Habituellement la banlieue est une zone difficile à gérer parce que elle est habitée surtout par immigrés et par personnes qui conduisent une vie en dehors de la légalité. Il y a beaucoup de prostitution, de drogue et le personnes qui y vivent ne vont pas à l’école et pour ça ils connaissent seulement la culture de la rue. Ils sont habitué à la violence, à la répression et à la haine. Evidemment, dans le film, le réalisateur a cherché de nous montrer l’autre visage de la vie dans la banlieue. En effet il nous montre que la banlieue n’est pas seulement un lieu dangereux où règne l’ illégalité  mais est une petite communauté où les personnes se connaissent et cherchent de s’aider. Le film nous donne aussi une vision assez critique du rôle que la police joue dans les équilibres de la banlieue. En effet tout le film se déroule au lendemain d'une nuit d'émeutes opposant la jeunesse et la police dans la cité des Muguets à Chanteloup-les-Vignes. Ces émeutes sont consécutives à la bavure d’un inspecteur du commissariat qui avait sérieusement blessé Abdel Aziz Shokair, un jeune résident de la cité, lors d'une garde à vue. Abdel est un ami des trois protagonistes du film : Vinz, Saïd et Hubert. Vinz a promis que au cas où Abdel doit mourir, il tuerait un flic (un policier). Par hasard, Vinz trouve un pistolet de la police et avec cet arme il voudrait se venger de Abdel. Mais à la fin du film il est tué par un policier. Encore une fois les personnes qui sont considérées par tout le monde des délinquants sont tués par cette personnes qui devraient représenter la loi. Encore une fois la loi du plus fort est celle-là qui gagne.
Cette histoire m’a fait rappeler de aucunes épisodes de violence qui sont été commis par des policiers en Italie. Je vous rapporte les mots d’ un article très intéressant que je viens de lire (http://www.amnesty.org/fr/region/italy/report-2012) :
Cette année encore, des cas de mauvais traitements imputables à des responsables de l’application des lois ont été signalés. Aucun mécanisme efficace n’a été mis en place pour empêcher les brutalités policières. Les autorités n’ont pas non plus pris de mesures concrètes pour que des enquêtes en bonne et due forme soient ouvertes sur toutes les affaires de violations des droits humains mettant en cause des agents de la force publique et, le cas échéant, pour que des poursuites soient engagées. Elles n’ont pas ratifié le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture [ONU], ni mis en place au niveau national de mécanisme indépendant de prévention de la torture et des autres mauvais traitements. L’Italie n’avait toujours pas par ailleurs inscrit la torture en tant qu’infraction spécifique dans son Code pénal.
Procès du G8 à Gênes
La Cour de cassation n’avait pas encore statué sur les appels interjetés contre les jugements de deuxième instance prononcés par la cour d’appel de Gênes dans les procès de responsables de l’application des lois, de membres du personnel médical et d’employés de l’administration pénitentiaire pour les mauvais traitements infligés à des manifestants au cours du sommet du G8 à Gênes en 2001.
  • En mars, la Cour européenne des droits de l’homme a estimé qu’il n’y avait pas eu violation du droit à la vie dans le cadre de la mort, le 20 juillet 2001, dans une rue de Gênes, du manifestant Carlo Giuliani. En mai 2003, à l’issue de l’enquête ouverte sur ce coup de feu meurtrier d’un agent de la force publique, la juge chargée de l’instruction avait conclu que le fonctionnaire avait agi en état de légitime défense et ne devait pas être poursuivi.
Morts en détention
  • En juin, la cour d’appel de Bologne a confirmé la condamnation en première instance de quatre policiers pour l’homicide illégal de Federico Aldrovandi, âgé de 18 ans. En vertu d’une loi sur les grâces, la condamnation initiale de trois ans et six mois d’emprisonnement a été commuée en une peine de six mois seulement. Federico Aldrovandi est mort en 2005 après avoir été interpellé à Ferrare par quatre policiers. Des recours ont été formés devant la Cour de cassation. En mai, l’un des trois agents de police condamnés en 2010 à des peines respectives de huit, 10 et 12 mois de prison pour avoir cherché à nuire au bon déroulement de l’enquête, s’est par ailleurs vu infliger une peine de trois mois d’emprisonnement supplémentaires avec sursis. En janvier, un quatrième policier a été acquitté des accusations de manipulation des enquêtes.
  • Dans l’affaire de la mort d’Aldo Bianzino, le procès engagé contre un surveillant de prison pour non-assistance à personne en danger et d’autres infractions pénales s’est ouvert en mars. Aldo Bianzino est décédé en 2007 à la prison de Pérouse, deux jours après son arrestation. L’information judiciaire ouverte contre X pour meurtre avait été close en 2009.
  • Le procès ouvert dans le cadre de la mort de Stefano Cucchi était toujours en cours. Six médecins, trois infirmiers et trois agents de l’administration pénitentiaire étaient accusés de différentes infractions pénales, dont abus de pouvoir et forfaiture, coups et blessures et non-assistance à personne en danger. En janvier, un haut responsable de l’administration pénitentiaire a été condamné à deux ans d’emprisonnement pour falsification de documents officiels et forfaiture. Stefano Cucchi est mort en octobre 2009 dans l’antenne pénitentiaire d’un hôpital romain, quelques jours après son arrestation.
  • Une enquête était toujours en cours sur les mauvais traitements qui auraient été infligés à Giuseppe Uva alors qu’il était aux mains de la police, quelques heures avant son décès. Cet homme est mort en juin 2008 dans un hôpital de Varèse. Le procès engagé contre un médecin pour homicide involontaire – la mort serait intervenue en raison de soins médicaux contre-indiqués – se poursuivait. Le corps de Giuseppe Uva a été exhumé en décembre pour être soumis à une nouvelle expertise médicolégale.
Je me demande où est la justice ? Pourquoi les personées que devraient faire respecter la loi deviennent des bourreaux ? Comment on peut faire respecter ses droits ? On doit avoir peur de la même justice ou de qui devrait faire la respecter? Est que la justice est toujours juste ?

Je vous laisse à vos réflexions. 

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