Lundi dernier nous avons vu un film très intéressant qui s’intitule
« La Haine ». J’ai aimé ce film parce que il nous a donné une image
plus réelle de la vie dans une banlieue française. Grâce à notre professeur de français nous avons
appris que la banlieue est le territoire qui entoure une ville-centre.
Habituellement la banlieue est une zone difficile à gérer parce que elle est
habitée surtout par immigrés et par personnes qui conduisent une vie en dehors
de la légalité. Il y a beaucoup de prostitution, de drogue et le personnes qui
y vivent ne vont pas à l’école et pour ça ils connaissent seulement la culture
de la rue. Ils sont habitué à la violence, à la répression et à la haine. Evidemment,
dans le film, le réalisateur a cherché de nous montrer l’autre visage de la vie
dans la banlieue. En effet il nous montre que la banlieue n’est pas seulement
un lieu dangereux où règne l’ illégalité
mais est une petite communauté où les personnes se connaissent et
cherchent de s’aider. Le film nous donne aussi une vision assez critique du
rôle que la police joue dans les équilibres de la banlieue. En effet tout le film se déroule au
lendemain d'une nuit d'émeutes opposant la jeunesse et la police dans la cité
des Muguets à Chanteloup-les-Vignes. Ces émeutes sont consécutives à la bavure
d’un inspecteur du commissariat qui avait sérieusement blessé Abdel Aziz
Shokair, un jeune résident de la cité, lors d'une garde à vue. Abdel est un ami
des trois protagonistes du film : Vinz, Saïd et Hubert. Vinz a promis que au
cas où Abdel doit mourir, il tuerait un flic (un policier). Par hasard, Vinz
trouve un pistolet de la police et avec cet arme il voudrait se venger de
Abdel. Mais à la fin du film il est tué par un policier. Encore
une fois les personnes qui sont considérées par tout le monde des délinquants
sont tués par cette personnes qui devraient représenter la loi. Encore une fois
la loi du plus fort est celle-là qui gagne.
Cette
histoire m’a fait rappeler de aucunes épisodes de violence qui sont été commis
par des policiers en Italie. Je vous rapporte les mots d’ un article très
intéressant que je viens de lire (http://www.amnesty.org/fr/region/italy/report-2012) :
Cette année encore,
des cas de mauvais traitements imputables à des responsables de l’application
des lois ont été signalés. Aucun mécanisme efficace n’a été mis en place pour
empêcher les brutalités policières. Les autorités n’ont pas non plus pris de
mesures concrètes pour que des enquêtes en bonne et due forme soient ouvertes
sur toutes les affaires de violations des droits humains mettant en cause des
agents de la force publique et, le cas échéant, pour que des poursuites soient
engagées. Elles n’ont pas ratifié le Protocole facultatif se rapportant à la
Convention contre la torture [ONU], ni mis en place au niveau national de
mécanisme indépendant de prévention de la torture et des autres mauvais
traitements. L’Italie n’avait toujours pas par ailleurs inscrit la torture en
tant qu’infraction spécifique dans son Code pénal.
Procès du G8 à Gênes
La Cour de
cassation n’avait pas encore statué sur les appels interjetés contre les
jugements de deuxième instance prononcés par la cour d’appel de Gênes dans les
procès de responsables de l’application des lois, de membres du personnel
médical et d’employés de l’administration pénitentiaire pour les mauvais
traitements infligés à des manifestants au cours du sommet du G8 à Gênes en
2001.
- En mars, la Cour
européenne des droits de l’homme a estimé qu’il n’y avait pas eu violation
du droit à la vie dans le cadre de la mort, le 20 juillet 2001, dans une
rue de Gênes, du manifestant Carlo Giuliani. En mai 2003, à l’issue de
l’enquête ouverte sur ce coup de feu meurtrier d’un agent de la force
publique, la juge chargée de l’instruction avait conclu que le
fonctionnaire avait agi en état de légitime défense et ne devait pas être
poursuivi.
Morts en détention
- En juin, la cour
d’appel de Bologne a confirmé la condamnation en première instance de
quatre policiers pour l’homicide illégal de Federico Aldrovandi, âgé de 18
ans. En vertu d’une loi sur les grâces, la condamnation initiale de trois
ans et six mois d’emprisonnement a été commuée en une peine de six mois
seulement. Federico Aldrovandi est mort en 2005 après avoir été interpellé
à Ferrare par quatre policiers. Des recours ont été formés devant la Cour
de cassation. En mai, l’un des trois agents de police condamnés en 2010 à
des peines respectives de huit, 10 et 12 mois de prison pour avoir cherché
à nuire au bon déroulement de l’enquête, s’est par ailleurs vu infliger
une peine de trois mois d’emprisonnement supplémentaires avec sursis. En
janvier, un quatrième policier a été acquitté des accusations de
manipulation des enquêtes.
- Dans l’affaire de la
mort d’Aldo Bianzino, le procès engagé contre un surveillant de prison
pour non-assistance à personne en danger et d’autres infractions pénales
s’est ouvert en mars. Aldo Bianzino est décédé en 2007 à la prison de
Pérouse, deux jours après son arrestation. L’information judiciaire
ouverte contre X pour meurtre avait été close en 2009.
- Le procès ouvert dans
le cadre de la mort de Stefano Cucchi était toujours en cours. Six
médecins, trois infirmiers et trois agents de l’administration
pénitentiaire étaient accusés de différentes infractions pénales, dont
abus de pouvoir et forfaiture, coups et blessures et non-assistance à
personne en danger. En janvier, un haut responsable de l’administration
pénitentiaire a été condamné à deux ans d’emprisonnement pour falsification
de documents officiels et forfaiture. Stefano Cucchi est mort en octobre
2009 dans l’antenne pénitentiaire d’un hôpital romain, quelques jours
après son arrestation.
- Une enquête était
toujours en cours sur les mauvais traitements qui auraient été infligés à
Giuseppe Uva alors qu’il était aux mains de la police, quelques heures
avant son décès. Cet homme est mort en juin 2008 dans un hôpital de
Varèse. Le procès engagé contre un médecin pour homicide involontaire – la
mort serait intervenue en raison de soins médicaux contre-indiqués – se
poursuivait. Le corps de Giuseppe Uva a été exhumé en décembre pour être
soumis à une nouvelle expertise médicolégale.
Je me demande
où est la justice ? Pourquoi les personées que devraient faire respecter
la loi deviennent des bourreaux ? Comment on peut faire respecter ses
droits ? On doit avoir peur de la même justice ou de qui devrait faire la
respecter? Est que la justice est toujours juste ?
Je vous
laisse à vos réflexions.
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